Le marché de l’immobilier en Île-de-France
Le marché de l’immobilier en Île-de-France ne cesse d’augmenter depuis 2019. Le prix des appartements a augmenté de plus de 6% et celui des maisons de plus de 4%. Pour l’instant, la crise n’a pas eu d’impact sur ce marché. Quelles sont les tendances du marché ? Quels sont les prix ? Comment l’activité évolue ? Toutes les réponses dans cet article.
Suite au confinement, le volume des ventes a été limité. Fin avril, l’impact du confinement sur le trimestre glissant s’est donc renforcé car il affecte la moitié de la période étudiée (un mois et demi, du 17 mars au 30 avril). D’ailleurs, le blocage de l’activité a affecté l’ensemble de l’Île-de-France et les différents types de biens immobiliers.
A Paris, le prix au m² des appartements anciens ressort à 10 530€ le m² en avril 2020, en hausse annuelle de 7,8%. Cette prolongation des tendances haussières ne doit pas étonner : les prix des ventes résultent de négociations conclues en fin d’année 2019 ou au début de l’année 2020, alors que le marché restait très dynamique.
Mais ce mouvement haussier ne semble pas s’être interrompu avec la crise. D’après les prix issus des avant-contrats, on attend en août 2020 un prix de vente de 10 750 € le m² à Paris, encore en hausse annuelle de 7,7%.
On remarque une volonté de déménager à la campagne et une difficulté pour les ménages les plus précaires de recourir au crédit bancaire.
Donc d’après nos agences partenaires et les échos des plateformes de ventes de logements : les recherches de logements dans des départements ruraux ont fortement augmenté. Avec 112% de recherches en plus (recherches calculées du 11 au 24 mai 2020 par rapport à l’année précédente), la Seine-et-Marne se place en tête des lieux les plus consultés. Ensuite viennent les Yvelines (+78%), l’Essonne (+64%) et le Val-d’Oise (+55%).
La généralisation du télétravail
De plus, on remarque une généralisation du télétravail en France. Il n’y a plus l’obligation de se rendre au bureau tous les jours. Cela permet d’augmenter le temps de trajet entre le lieu de vie et le lieu de travail.
D’ailleurs depuis le confinement, des familles ont besoin d’avoir plus d’espace, notamment d’espace extérieur à leur disposition. Cette tendance ajoutée à la généralisation du télétravail permet à ces familles d’envisager concrètement une vie à la campagne.
La région Île-de-France et son marché de l’immobilier
Mais la demande est tellement forte dans les départements parisiens et la première couronne que même si certains souhaitent acheter à la campagne, le marché reste très dynamique à Paris et se dynamise aussi en campagne. D’ailleurs c’est surtout une dynamisation du marché dans les départements 77, 78, 91 et 95 plutôt qu’une baisse du marché parisien.
Malgré un durcissement des banques pour financer l’achat d’un bien immobilier le marché ne ralentit pas. L’accès au crédit est contraint par un apport minimal de 10% de la somme à emprunter ce qui ne refroidit pas non plus le marché de l’immobilier. Nous investissons toujours autant.
Les prévisions
La hausse du chômage va entraîner la baisse d’investissement car le chômage ne permet pas l’accès au crédit. Donc le chômage et le durcissement des banques ajoutés à la crise vont freiner le marché immobilier. On pronostique alors qu’il y aura moins de crédits immobiliers donc moins d’investissement et moins de transactions. Cela entrainerait alors une baisse du marché car la demande diminue. Mais cela n’est pas valable sur les zones très demandées, car même si la demande diminue, s’il y a toujours assez de demande pour générer des transactions cela n’a pas d’impact.
La question à se poser est de savoir si les personnes qui n’auront plus accès au crédit vont faire chuter le marché pour une zone précise. Il faut raisonner localement et non au niveau national. À Paris il est clair que le marché va continuer d’augmenter.
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